Sorti le 11 Février dernier, DLO3 nous refait découvrir leur “feel good music” avec cet album Cold As Weiss. David Koperhant nous le décrit dans le dernier Jazz Magazine.
« La dernière fois qu’on les a vu, Wuhan était une mégapole chinoise comme les autres et l’on pouvait, sans crainte, suer à grosse gouttes sous les saillies du guitariste Jimmy James ! C’était à Jazz à la villette en 2019, autant dire une éternité.
Depuis, le DLO3 a sorti un album, brûlé deux batteurs et soutenu les matchs du Kraken, la nouvelle franchise du hockey sur glace de Seattle. Seule constante, le son. Condamné à faire le même album jusqu’à la fin des temps – aucun soucis pour nous !
Delvon Lamarr promène son B3 gourmand sur neufs instrumentaux sentant bon la reverb à ressort et le funk cradingue, de quoi raviver le souvenir des Meters ou des M.G.’s.
Plus focus que le précédent (et sa reprise funeste de « Careless Whisper ») ce disque distribue sans faiblir les riffs imparables et les cocottes de wah-wah.
Alors qu’ils se lancent dans l’épique « Big TT’s Blues », Lamarr et ses sbires peuvent bien rire : une fois de plus, ils ont réussi leur coup ! »
David Koperhant