Biographie

Tiraillée entre son fantasme d’un avenir libéré en Europe –idéalisé au sein des romans qu’elle dévorait dans la librairie de sa grand-mère – et son passé dans un internat d’une école catholique militaire du Texas, Hailey est arrivée en Europe il y a 12 ans avec le sentiment d’être une libellule emprisonnée dans une pierre d’ambre.

A l’âge de 18 ans, Hailey fait ses premières armes à Paris où elle se laisse porter par une communauté d’artistes qui, tout comme elle, sont admirateurs de Josephine Baker, Louise Brooke et Blossom Dearie.
Grâce à la rencontre inattendue et miraculeuse avec une comtesse, Hailey s’est vue offrir l’opportunité d’exprimer ses talents de chanteuse lors de bal costumés dans des palais vénitiens, -dont les convives étaient, pour l’occasion, très légèrement vêtus- ainsi que dans des cabarets clandestins.
Avide de gravir le prochain échelon, son ambition la pousse à écrire un email fortuit au producteur légendaire Larry Klein, dont elle a trouvé le nom au dos des cds de Madeleine Peyroux et de Melody Gardot, artistes pour lesquelles Hailey voue une véritable admiration. Après avoir lu son manifeste jazzistique, Larry l’a invité à le contacter « au cas où elle viendrait à Los Angeles », déterminée comme jamais, elle a immédiatement sauté dans un avion. Il l’a défendu ardemment auprès de Sony pour qu’elle signe son premier album, et c’est ainsi que « Junk », a nominé Larry dans la catégorie « Producteur de l’année » aux Grammy Awards.

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Déjà saluée pour ses prestations scéniques, portée par des magazines comme Nylon, People Magazine et Marie Claire, et grâce aux émissions télé ou elle se produit aux côtés de Björk , The Breeders, Diva Mahal et Jools Holland, Hailey se donne pour mission de chambouler les codes du jazz.

Son nouvel EP autoproduit « Coquette », dont la sortie est prévu le 27 mars prochain, est une analyse momentanée d’un équilibre insaisissable que les artistes doivent trouver entre leur travail, leur santé mentale et les tâches rébarbatives de leur vie quotidienne.
Comprenant à la fois des compositions et des reprises, Hailey exprime dans « Coquette » son amour du côté obscur du jazz, qu’elle teinte d’ accents de dream pop folk ,tout en préservant son art habile de conter des histoires ludiques et amusantes. Cette recette étonnante amène le public à plonger dans une nouvelle force créatrice, puissante et mature.

Comme elle l’explique ci-dessous :

« Toutes les personnes qui se sont retrouvées piégées dans une discussion avec moi savent à quel point j’adore raconter des histoires ! Je recherche constamment les expériences de ma propre vie, et de celle des autres qui me fascinent, pour créer une histoire, une anecdote amusante, un tableau. Ce goût particulier de ces « instants » me vient d’une période où j’étais moi-même dans une immense phase de transition. Au moment où j’ai atteint les objectifs que je m’étais fixés depuis longtemps et d’avoir ressenti la satisfaction d’avoir petit à petit gravi les échelons… tout ceci s’est arrêté en une fraction de seconde… je suis alors rentrée dans cette crise légitime. « Qui suis-je ? » , « qui me donne la permission de créer ? ». J’ai décidé de canaliser tout ceci dans l’écriture, qui pour moi est la SEULE chose qui m’intimidait, de choisir également les morceaux en fonction des paroles que j’aurais aimé écrire, et enfin dans une perspective, certes ironique, de faire un album avec un budget illimité !

Je me suis souvent laissée aller à la rêverie et j’espère que les arrangements apportés et l’ambiance générale de « Coquette » traduisent cet état ».

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